Le lieu
A 10 km de la mer, 7 km de Morlaix et de St-Thégonnec, 2 km de Taulé.
Dans une région constituée de petits plateaux entaillés par les vallées des rivières, le “relief est en creux”.
Vous êtes sur un superbe site de confluence, à la jonction de la Penzé et du Coatoulzac’h.
La famille et la seigneurie
Comme de nombreuses familles en pleine ascension sociale grâce aux armes, les Penhoet occupèrent aussi des charges dans l’administration ducale aux XIVe et XVe siècles :
– Guillaume dit « Le Tors Boîteux » était capitaine de Rennes,
– Jean de Penhoat était capitaine de Morlaix et amiral de Bretagne (de 1400 à 1435)
– Autre Guillaume, chambellan du Duc, dont la fille, dernière de la lignée épouse Pierre de Rohan-Gié était maréchal de France.
Autour de Saint-Thégonnec, cette illustre famille ne possédait pas moins d’une vingtaine de métairies, trois moulins, des viviers et un colombier.
A la fin du XVe siècle, parmi les 900 à 1000 familles nobles du Léon, le lignage de Penhoët figurait au troisième rang des revenus déclarés avec 1100 livres, sans compter les revenus des autres terres.
En 1476, Françoise De Penhoët était “riche et puissante” de 6000 livres de rente. Ce qui en fit l’une des plus riches héritières de Bretagne.
Privilège rare qui leur fut accordé : “la vallée de Penhoat” était exempte de fouages (d’impôts) pour services rendus au Duc de Bretagne.
Les Penhoët possédaient la haute, moyenne et basse justice. La famille signalait aux voyageurs qu’ils entraient sur une terre de seigneurie avec les fourches patibulaires à quatre pots.