Le retable du Saint-Sacrement

Emplacement du retable du Saint-Sacrement dans l’église

Le retable était initialement destiné au chœur avant d’être déplacé dans le bras sud du transept vers 1720.
La première partie de l’œuvre, construite entre 1662-1664 par Gabriel Carquin, maître menuisier et Guillaume Bourriquen pour la peinture et la dorure, correspond aujourd’hui au registre inférieur. Elle a coûté 633 livres (environ 1 500€ euros aujourd’hui).
Elle est rehaussée en 1732 et enrichie de panneaux latéraux par Yves Le Goff, sculpteur à Brest. La commande passée le 29 janvier 1730 comprend également la réalisation de la moitié sud du chœur pour 4100 livres (environ 5 500€ aujourd’hui).

Le décor reflète le thème de l’Adoration annoncée par l’inscription « Venite adoremus » (Venez, adorons) au niveau supérieur.
Le niveau inférieur est consacré à la Nativité représentée dans le tableau central avec l’Enfant Jésus veillé par les bergers. De part et d’autre les statues de la Vierge et de Saint Thégonnec sont encadrées de pilastres à guirlandes.

Le second niveau, séparé du premier par une corniche à denticule, comprend en son centre le bas-relief du Saint-Sacrement : les anges adorent l’hostie présentée dans un ostensoir. C’est le seul sacrement accompli par Jésus lors de la Cène désignant le pain et le vin consacrés dans l’eucharistie.

De chaque côtés, nous notons la présence de deux anges.

Au sommet se dresse un bas-relief polychrome de la vision d’Isaïe. Dieu le Père y règne entouré d’anges.
Chaque niveau de ce retable correspond aux différentes manifestations de Dieu : l’Enfant Jésus au premier registre, Dieu le fils au registre supérieur et enfin Dieu le Père au sommet.

 

 

Les retables de Saint-Thégonnec :
Le retable du RosaireLe retable de Notre-Dame de Vray-SecoursLe retable de saint Jean-Baptiste

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